Le gouvernement a mis fin brutalement au débat à l’Assemblée nationale sur la réforme des retraites vendredi soir en recourant à l’article 47-1 de la Constitution. Mais le débat est loin d’être terminé !
Le gouvernement a été mis en échec : l’Assemblée n’a pas voté la retraite à 64 ans ! C’est une nouvelle étape franchie vers la victoire contre cette réforme après les puissantes mobilisations populaires à l’appel des syndicats.
Mieux, selon un sondage Elable, à l’issue des quinze jours de débats parlementaires, l’opposition des Français à la réforme a progressé !
Ces deux résultats politiques de première importance sont le fruit de l’intense travail réalisé dans la rue et à l’Assemblée pour révéler les mensonges du gouvernement.
Le gouvernement aurait souhaité un débat express pour continuer ses dissimulations et opposer au mouvement social le fait que désormais « la loi aurait été votée ». Il n’en est rien. C’est bien la multiplication des prises de paroles, rendue possible par le dépôt d’amendements, qui a permis aux parlementaires de la NUPES de redevenir maîtres du temps face au gouvernement et ainsi permettre d’aller au fond du débat.
Par notre intense travail d’amendement et d’opposition, je suis fier que les députés insoumis ait largement contribué à faire éclater ces mensonges sur la prétendue pension minimale de 1200 euros, sur l’injustice faite à une partie des salariés à carrières longues qui devront cotiser 44 ans soit plus longtemps que les autres, sur la pénalité que représente cette réforme pour les femmes, sur le refus des macronistes d’étudier toute solution de financement faisant contribuer les millionnaires, les superprofits des grands groupes, les dividendes des actionnaires. C’est désormais toute la réforme qui est contestée ! Leur obstination à vouloir imposer la retraite à 64 ans doit être bloquée. A partir du 7 mars, bloquons M. Macron et son gouvernement, obtenons le retrait de cette réforme !