L’annonce d’une coupe de 50 millions d’euros dans le budget de l’État dédié au service public de la Poste pour 2025 a suscité une opposition très large. Mais elle demeure toujours dans le projet soumis à l’Assemblée et dont l’examen débute aujourd’hui.
Un amendement du groupe LFI-NFP que j’ai défendu a été adopté ce mercredi 16 octobre pour supprimer ces coupes de 50 millions à l’occasion de l’examen de la partie « Economie » du budget en commission des affaires économiques. Mieux encore, l’amendement adopté prévoit d’augmenter de 80 millions d’euros supplémentaires le budget de l’État dédié à la présence postale territoriale portant le total à 130 millions d’euros de crédits par rapport à la copie gouvernementale.
Grâce au vote de l’ensemble des députés NFP, c’est donc le refus du recul du service public qui s’est exprimé fortement.
Alors que La Poste veut multiplier les fermetures de bureaux comme à Malville, Campbon, Donges, Saint-Nazaire Saint-Marc et Saint-Nazaire Immaculée dans ma circonscription, les coupes prévues frapperaient les agences postales communales et les relais chez les commerçants pourtant présentés, à tort, comme des alternatives à ces fermetures de bureau. C’est donc une dégradation de tous les moyens de présence postale qui serait provoquée par cette cure d’austérité mise en échec ce matin.
Il appartient désormais aux députés de la Commission des Finances de confirmer cette volonté et au gouvernement de respecter l’expression parlementaire en n’empêchant pas la confirmation de ce succès par un recours au 49-3 sur le budget. La voix des Français attachés au service public doit être respectée et entendue !
