Indignation immense suite à l’annonce officielle et unilatérale d’EDF d’abandon du projet Écocombust à la centrale de Cordemais.
Depuis plusieurs années, le projet Écocombust représentait une alternative prometteuse pour transformer la centrale au charbon de Cordemais en un site de production de black pellets, un combustible plus respectueux de l’environnement. Malgré le soutien des acteur·ices locaux·ales et des salarié·es de la centrale, EDF a décidé, sans concertation, de tourner le dos à cet engagement d’une réindustrialisation verte.
Comment comprendre qu’au moment où la France doit résolument réduire ses émissions de CO₂, un projet de transition énergétique soit ainsi sacrifié au profit de calculs financiers ? La taxe récemment envisagée par Bercy sur les producteurs d’énergie, qui semble avoir pesé dans cette décision, ne doit pas se faire au détriment de notre avenir écologique et social.
En septembre 2023, Emmanuel Macron avait pourtant sanctuarisé le projet Écocombust, garantissant ainsi la pérennité d’une production énergétique plus propre tout en préservant des centaines d’emplois. Aujourd’hui, ce sont 350 salarié·es de la centrale qui se retrouvent dans l’incertitude la plus totale.
Nous demandons au gouvernement et à EDF de revenir sur cette décision irresponsable et de reprendre les discussions avec les syndicats et les élu·es locaux·ales. L’avenir énergétique de notre pays doit passer par des solutions durables, créatrices d’emplois et respectueuses de l’environnement.
“EDF décide seul de sacrifier les salarié·es et la planète ! Reprenez le dialogue, c’est une urgence sociale et écologique !” proteste Ségolène Amiot, députée de la circonscription.
Ségolène Amiot
Députée LFI-NFP de la 3ème circonscription de Loire-Atlantique
Andy Kerbrat
Députée LFI-NFP de la 2ème circonscription de Loire-Atlantique
Matthias Tavel
Députée LFI-NFP de la 8 ème circonscription de Loire-Atlantique